Si autrefois, le métier de plombier se transmettait de père en fils, de nos jours c’est totalement différent. En effet pour exercer cette profession, il faut avoir réussi son diplôme d’études professionnelles en plomberie-chauffage. Cet atout incontournable permettra alors d’accéder sur les chantiers de construction sur lesquelles œuvrent plus de 75% des plombiers. Les 25% restants représentent les artisans-plombiers à qui la plupart des particuliers ont recours pour effectuer les réparations courantes.
Plus que tout autre artisan, le plombier de quartier est souvent attendu comme le sauveur pour le dégât des eaux, les réparations sanitaires, les éviers bouchés etc. En règle générale il intervient souvent en urgence et c’est bien pour cette raison qu’on puisse considérer qu’il remplit un rôle clé. En effet, il n’est pas possible pour un particulier de rester trop longtemps sans eau ou gaz. Car en plus, les dégâts et dommages causés en cas de fuite, peuvent être importants et même dangereux.
Que ce soit pour une installation neuve ou une rénovation, il doit être capable de dimensionner et mettre en œuvre les réseaux de canalisation, dans le respect des normes et règles professionnelles inhérentes à ce métier, et plus particulièrement celles de la sécurité. Il doit être capable de conseiller ses clients sur les meilleurs choix d’installations sanitaires en fonction de leurs usages et de leurs locaux. Pouvant même parfois les convaincre du bien-fondé de certaines prestations pour des raisons évidentes de sécurité et de santé.
La plupart des plombiers ne commencent pas par une école spécialisée, ils sont souvent engagés comme apprenti chez un maitre plombier diplômé pendant quatre ou cinq ans. C’est sûrement la meilleure formation qu’ils recevront, la formation sur le terrain. En effet, au cours de cet apprentissage souvent pénible et contraignant, ils seront exposés à tout type de plomberie. Que ce soit pour une nouvelle maison ou une rénovation ou l’entretien d’une plomberie existante. Ils deviendront des champions pour mettre en place un nouveau robinet ou réparer une fuite.
Non contents de cette formation complète, ils acquerront une expérience supplémentaire en suivant des cours du soir ou de certains jours dans un institut spécialisé. C’est là qu’ils apprendront la façon de déterminer la destination exacte des types de matériaux et accessoires de plomberie. C’est vraisemblablement la meilleure formation qu’ils auront à leur disposition. Un enseignement théorique en classe et un maître plombier qui leur enseignera les ficelles du métier.
Après cette formation complète, il doit être capable de :
- Faire arriver l’eau potable et le gaz jusqu’aux équipements qui en ont l’usage.
- Calculer les volumes et débits et ainsi pouvoir dessiner le réseau à mettre en place.
- Préparer les tuyauteries et les canalisations d’arrivée et de sortie.
- Enfin une fois l’installation terminée, faire la mise en fonctionnement et les réglages nécessaires.
- Pour ainsi obtenir, si son travail est correct, l’entretien-maintenance de ce qu’il vient de réaliser.
Embrasser le métier de plombier n’est pas donné à quiconque. Les plombiers doivent être en bonne santé et surtout avoir un dos à toutes épreuves, les canalisations et tuyauteries étant souvent placées dans des endroits difficiles d’accès et souvent au ras du sol. Il peut aussi être difficile de travailler à l’extérieur par des températures imprévisibles, comme c’est souvent le cas pour des « fosses septiques » éclatés en plein hiver.
Le métier de plombier-chauffagiste est très convoité, parce que souvent particulièrement rémunérateur. Il faut pourtant bien savoir que le chemin pour y parvenir n’est pas facile.
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